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Hugo Blois

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Comment créer des souvenirs mémorables en voyage?

By | Blogue | No Comments

Notre directrice de circuit, Anne-Lise Leclerc, nous raconte sa façon de créer des souvenirs mémorables en voyage.
Bonne lecture…

Quoi de plus merveilleux que de partir à l’étranger et en plus accompagner un groupe de voyageurs qui
rêvent de ce voyage depuis plusieurs semaines et parfois plusieurs mois. En de début d’année 2020, j’ai eu le
privilège d’accompagner un groupe de 17 voyageurs pour deux semaines de safari au Kenya et en
Tanzanie. Un groupe merveilleux de différents milieux et avec différentes personnalités. Un groupe qui se
soude très rapidement et qui aime beaucoup découvrir, bien rire, bien boire et bien manger.
Nous visitons le Kenya dans 3 jeeps différentes avec un guide francophone par jeep. Afin de m’assurer
que tous profitent pleinement du Kenya et de l’expertise des guides, je dois m’assurer de faire une
rotation des voyageurs dans chacun des jeeps. Je ris bien, car 17 adultes ne comprennent pas tous le
principe de la rotation de la même façon. Je vous laisse imaginer tous les scénarios vécus. On visite
Nariobi, la réserve Nationale du Masai Mara, le lac Naivasha, le lac Nakuru et la Parc Amboseli. On y voit
beaucoup d’animaux; éléphants, zèbres, girafes, gnous, etc. Après 7 jours chauds et ensoleillés, nous nous retrouvons
sur des routes plus ou moins praticables à cause des pluies de janvier, qui sont anormales pour cette période de l’année.
On quitte le Kenya, le coeur gros de laisser nos supers guides et on entre donc en Tanzanie.
La frontière est facile d’accès, et on est prêts à vivre tous ensemble cette deuxième semaine.
3 nouvelles Jeeps se présentent à nous, avec un guide francophone par jeep. La rotation dans les jeeps continue tant
bien que mal. Tous se taquinent sur le sujet. On perd le fil de qui doit être assis dans quel jeep…bref pas
simple. Sous un soleil radieux et une température extraordinaire, on visite le Parc National de Manyara,
Karatu, le parc National de Serengeti, le cratère Ngorongoro, le parc Tarangire, lac Burunge. On voit de
très près un éléphant adolescent suivre un patriarche. Le jeune éléphant ne semble pas heureux, le patriarche cherche
une femelle. L’adolescent passe à côté de notre jeep dans lequel nous sommes tous immobiles. C’est gros un
éléphant, et ça semble encore plus gros quand c’est en course. Le bruit incroyable. On le gardera en
mémoire très longtemps.
Le dernier soir un cocktail s’organise sur le bord du lac Burunge. 5 voyageurs sont fatigués et restent au
lodge. Les 13 autres marchent un peu plus d’un kilomètre vers le bord du lac. Le ciel bleu que nous
avons eu pendant les 13 jours disparaît soudainement. Notre guide nous dit qu’on évitera la pluie. Le
ciel est gris, presque noir. On prend une consommation et soudainement la pluie se met à tomber. On
est tous trempés et on est à plus d’un kilomètre de marche du lodge. Il faut penser vite. Je vois un pick
up près du bord de l’eau. C’est la propriété du garçon qui prépare nos consommations. Sans tarder, je
demande aux voyageurs s’ils veulent entrer au lodge. Le moyen le plus rapide: on s’engouffre les 13
dans la boîte arrière du camion. La boîte est couverte. On est tassés comme des sardines, dans des
positions incongrues, que ce soit à genoux ou en petit bonhomme ou encore pratiquement
couché l’un par-dessus l’autre. On rit tellement! À l’arrivée au lodge on nous regarde sortir l’un derrière
l’autre de la boîte du camion. Les gens n’en reviennent pas; 13 personnes dans la boîte! Tous les
voyageurs en rigolent à n’en plus finir.
Il faut avoir réussi à tisser des liens bien serrés pour vivre une aventure de la sorte!
Je recommencerais sans hésitation.

Anne-Lise Leclerc

Un imprévu qui s’est transformé en une très belle histoire

By | Blogue | No Comments

Notre directeur de circuit, Marcel Cloutier, nous fait voyager avec son histoire rocambolesque survenue lors de son accompagnement en Inde du Nord.
Bonne lecture…

Plusieurs d’entre nous détestons la routine et privilégions les changements. Je suis un de ceux-là. Cela dit, un des rares moments pendant lesquels je ne souhaite aucun imprévu, c’est bien lorsque j’assume les tâches de directeur de circuit. Unanimement, je crois que mes collègues et moi aspirons tous à un accompagnement sans pépin, sans mésaventure et sans anicroche.

À l’automne 2017, j’ai effectué un accompagnement de 24 jours en Inde du Nord. J’avais un très bon groupe et un excellent guide; une belle chimie s’était installée. Toutes les activités au programme se déroulaient comme prévu. La météo était très clémente. Nous avions même eu la chance d’apercevoir un tigre pendant le safari au Parc de Ranthambore. Tout se passait selon le plan. Rien ne pouvait briser cette cohésion quasi parfaite.

Au jour 13, Passion Monde à Montréal m’informe qu’un vol intérieur, devant nous transporter de Khajuraho vers Varanasi au jour 20, est compromis. L’aéroport local fermera pendant trois jours empêchant tous départs et arrivées. Passion Monde me signale cependant qu’ils étudient avec le réceptif local les alternatives au vol. Je suis rassuré, mais tout de même inquiet. Tout allait si bien!

Au fur et à mesure que les jours passent, toujours pas d’alternatives viables en vue. L’aéroport étant également fermé la veille et le lendemain de notre déplacement prévu, nous ne pouvons modifier le programme au point d’attendre sa réouverture ou encore de devancer notre départ. Il faut donc choisir un autre mode de transport. Le train est considéré, mais s’avère impraticable. Nous sommes trop loin des circuits possibles. Il faudrait quasiment retourner à Delhi par une série de trains locaux avant de poursuivre notre route vers le sud-est. Il y a l’autobus. Par contre, il n’y a pas de routes goudronnées, praticables et empruntées par les autobus dans cette région du pays. Il n’y a, non plus, ni installations sanitaires ni restaurants pouvant accueillir autobus et passagers. De plus, l’autobus que nous utilisons depuis le début du circuit doit nous quitter immédiatement après notre départ de Khajuraho et n’est donc plus disponible. Il faut préciser qu’en Inde, Passion Monde loue des autobus de grand luxe style Mercedes, Volvo, etc., pour offrir un confort adéquat à ses clients. L’état des routes est souvent mauvais et l’utilisation d’autobus locaux, tels ceux du fabricant Tata, sur de longues distances rend tous voyages éprouvants. Que faire?

Finalement, Passion Monde m’informe un peu plus de 48 heures avant cette journée fatidique que toutes les options ont été étudiées attentivement et que, tout compte fait, le trajet se fera en autobus, de style Tata par surcroît! Oh là là! Il faut maintenant annoncer aux clients que le déplacement en vol d’une durée d’à peine une heure sera remplacé par un trajet d’autobus d’une douzaine d’heures. Bon, je me résigne et j’explique la situation. De plus, je remets une lettre à chacun des clients dans laquelle Passion Monde mentionne que ce contretemps est hors de son contrôle tout en indiquant qu’un remboursement équivalent à cette portion du transport aérien sera envoyé sur-le-champs à chacun des passagers. Tous ont bien compris. Cette dure étape maintenant passée, il faut bien sûr essayer de rendre ce trajet des plus agréables. Douze heures non prévues en Tata, il faut s’y préparer! Giri, mon sympathique guide, et moi nous mettons à la tâche pour planifier ce trajet en y insérant quelques surprises.

La matin du Jour 20 venu, nous montons dans ce fameux autobus. Quel contraste! Les sièges sont nettement moins confortables et, pour une raison quelconque, ils sont très hauts du sol empêchant les personnes de petite taille d’avoir les pieds qui reposent sur le plancher. Assez incommodant! Giri et moi nous mettons à fabriquer des repose-pieds avec de vieilles boîtes de boissons gazeuses pour remédier à cet inconfort. C’est bruyant aussi. Mais bon, la climatisation fonctionne. Important car il fait chaud dehors. La route est très mauvaise. Le chauffeur doit contourner les innombrables nids-de-poule si bien qu’il n’arrive pas à rouler à plus de 40 km/h. Les nombreux motocyclistes que nous rencontrons sont tous très surpris de voir un autobus circuler dans ce coin de pays. Notre chauffeur nous informe que les habitants des environs ont peu l’habitude de voir des touristes. Pour certains, c’est la première fois. Qu’à cela ne tienne, nous sommes étonnés par le paysage pittoresque et complètement inconnu qui s’offre à nous. Nous sommes certes confrontés à la dureté de la vie des habitants, mais nous ne pouvons qu’être admiratifs devant la sérénité qui se dégage des gens, ajoutée à l’élégance du mouvement des saris colorés et jumelée aux sourires contagieux de tout un chacun. Nous sommes vraiment en dehors des sentiers battus.

Vient, bien sûr, le temps de la pause technique. Aucune station service à des kilomètres à la ronde, aucun restaurant à l’horizon, il faut se résigner! Par ici une série de buissons : les femmes à gauche, les hommes à droite! Et on continue…

Régulièrement, nous nous arrêtons pour prendre des photos et se dégourdir les jambes. À chaque occasion, les habitants viennent nous voir. Comme notre chauffeur nous l’a si bien décrit, beaucoup de locaux n’ont jamais eu de contacts avec des touristes. Nous sommes des objets de grande curiosité pour eux.

Puis vient le temps du dîner. Notre chauffeur nous propose un magnifique endroit sur le bord du chemin avec un gros arbre sous lequel nous pourrons pique-niquer. En effet, pas de restos dans le coin. De notre hôtel de la veille, j’avais fait préparer de superbes boîtes repas que Giri et moi distribuons à chacun de nos convives. En surplus, nous avons débouché quelques bouteilles de vin, question de rendre le moment choisi des plus agréables. Il n’en fallait pas plus pour créer une ambiance festive. Ce qui se présentait pour certains comme un vulgaire et banal repas s’est transformé en un festin champêtre en plein coeur de l’Inde, loin des circuits habituels. Bien sûr, les habitants du coin, peu habitués à ce genre d’événements, sont venus nous saluer. Ils étaient hyper accueillants, bien entendu curieux et nullement intimidés par notre présence. Quelques-uns baragouinaient un peu l’anglais et voulaient en connaître plus sur nous. Il va sans dire que nous avons fait de très très belles rencontres. Il a tout de même fallu se résigner à repartir; quelques-uns n’en finissaient plus de prendre photos et d’échanger des sourires et poignées de main. Des moments magiques!

Cette bonne humeur s’est prolongée tout l’après-midi dans l’autobus où nous avons entonné de nombreuses chansons à répondre et plusieurs autres ritournelles du répertoire québécois agrémentées de quelques pièces de folklore indien, courtoisie de notre guide Giri. Ce long trajet a été loin d’être désagréable comme plusieurs l’appréhendaient.

Le plus beau compliment m’est venu d’un client qui a écrit dans son sondage que cette journée avait été une des plus réussies du voyage. Un autre a suggéré à Passion Monde d’incorporer ce trajet au programme à l’avenir. Oui, ç’a été une longue journée, un peu fatigante il va sans dire, mais drôlement valorisante et culturellement très enrichissante. Comme quoi la routine fait souvent place à de merveilleux imprévus.

Bonne route,

Namasté!

Marcel Cloutier

Mon premier accompagnement

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Ayant passé ma vie professionnelle au service des gens et étant une passionnée de voyages, il m’a semblé tout naturel de devenir une directrice de circuit pour Passion Monde. Lorsqu’on m’a proposé de partir en Afrique du Sud, j’ai tout de suite accepté car j’étais tombée en amour avec ce pays et ses habitants lors d’un voyage personnel l’année précédente. J’étais fébrile à l’idée d’amener mon premier groupe faire la visite du Cap, les vignobles, les sites historiques ainsi que les safaris, mais j’étais très excitée de leur faire découvrir toutes ces richesses. Mon groupe était fantastique, j’avais tellement hâte avant chaque activité de voir et d’entendre leurs réactions qu’il m’était parfois difficile de garder les surprises. Je n’oublierai jamais la réaction d’une voyageuse voyant un éléphant surgir derrière notre Jeep lors d’un safari, son expression valait tous les efforts déployés pour assurer ce moment wow!!!
Un autre moment fort me venant à l’esprit, a été celui d’aller prendre un apéro surprise en pleine savane en regardant des girafes au loin, pas mal non plus. J’ai eu la chance d’avoir plusieurs moments émouvants tels que la célébration d’un anniversaire où tous les employés et clients du restaurant ont chanté un bon anniversaire à la fêtée. Un geste spontané et généreux. Comment ne pas tomber en amour avec ses gens soucieux de nous imprégner de leur culture. Partout, on sentait le désir de nous faire plaisir et que nous étions les bienvenus dans leur pays. Le plaisir d’être directrice de circuit vient de la possibilité de partager la culture, l’histoire, faire dès rencontres, et observer la beauté des paysages. Bien que nous soyons en pause, permettez-moi de rêver à mon prochain voyage avec mon prochain groupe. Ce n’est qu’une pause et au plaisir de vous voir bientôt !!!
Josée Brunet