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Hugo Blois

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8 choses que vous ne connaissez pas sur la famille royale britannique

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Avec la sortie de la saison 4 de The Crown sur la plateforme vidéos Netflix, le nombre de recherches sur la famille royale britannique a explosé sur Google ces derniers jours.

Nous vous proposons donc de découvrir ces 8 faits intéressants que vous ne trouverez peut-être pas dans la série télévisée:

1) Une tenue entièrement noire pour chaque voyage à l’étranger!
Lorsque le roi George VI est mort alors que la princesse Elizabeth se trouvait au Kenya en 1952, elle n’avait pas de vêtement entièrement noir sous la main pour marquer son deuil. Une robe devait être livrée à son avion à son retour au Royaume-Uni pour qu’elle puisse s’y changer avant de sortir. Aujourd’hui, la Reine (et le reste de la famille royale) ne vole jamais sans un ensemble entièrement noir.

2) La famille a filmé un documentaire secret!
Un documentaire diffusé en juin 1969 sur la famille royale ne sera plus jamais montré au public. Pourquoi ? La reine Elizabeth et ses conseillers ont estimé qu’il était trop dangereux de montrer au public la vie quotidienne des membres de la famille royale.

3) Pour s’assurer que son thé Earl Grey préféré de l’après-midi est bien fait, la Reine emporte sa bouilloire monogrammée avec elle lors de ses voyages dans le monde entier.

4) La reine porte exprès des couleurs néons!
Dans le documentaire, La Reine à 90 ans, Sophie, la comtesse de Wessex, explique la véritable raison pour laquelle la Reine porte des couleurs vives. C’est pour que les gens puissent la voir de loin dans la foule !

5) Les garçons royaux ne portent pas de pantalons avant leur 8 ans!
Vous verrez toujours Prince George en short car c’est une tradition anglaise que seuls les garçons plus âgés et les hommes portent des pantalons. Ce que porte un jeune garçon de la famille royale remonte à une tradition du XVIe siècle.

6) La famille royale envoie 800 cartes de Noël pendant les vacances! Les cousins de la Reine font signer leurs cartes avec son surnom “Lilibet”, tandis que les politiciens et autres chefs d’État font signer leurs cartes avec “Elizabeth R.”. (Le “R” signifie “Regina”, le mot latin pour “reine”).

7) Sa Majesté est presque toujours photographiée avec un sac à main assorti à sa tenue. Mais au lieu de l’utiliser uniquement pour contenir des effets personnels, la façon dont elle tient son sac à main envoie un message secret à son personnel.

8) Le prince Charles a trois valets personnels qui sont chargés de l’entretien de sa garde-robe. Il se trouve que cela inclut le repassage des lacets de toutes les chaussures qu’il possède.

 

Si vous souhaitez découvrir la résidence principale de la Reine, Buckingham Palace, jeter un coup d’œil à notre circuit Passion Angleterre, Irlande et Écosse qui vous permettrait de réaliser ce souhait : https://www.passionmonde.com/circuits/passion-angleterre-irlande-et-ecosse/13-septembre-au-4-octobre-2021/

 

L’Opéra de Sydney

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“Il se présente comme l’un des chefs-d’œuvre incontestables de la créativité humaine, non seulement au XXe siècle mais dans l’histoire de l’humanité”. Rapport d’évaluation d’experts au Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO, 2007.

Fusionnant les influences anciennes et modernistes et construit sur un site sacré pour le peuple Gadigal, l’élégance sculpturale de l’Opéra de Sydney en a fait l’un des bâtiments les plus reconnaissables du XXe siècle, synonyme d’inspiration et d’imagination.

Comme l’a déclaré le juge du prix Pritzker, Frank Gehry, lors de l’attribution de la plus haute récompense d’architecture à l’architecte de l’Opéra en 2003 : “Utzon a réalisé un bâtiment bien en avance sur son temps, bien en avance sur la technologie disponible… un bâtiment qui a changé l’image de tout un pays.”

Construit pour “contribuer à façonner une communauté meilleure et plus éclairée”, selon les termes du Premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud, Joseph Cahill, en 1954, l’Opéra de Sydney a accueilli de nombreux artistes et spectacles parmi les plus grands du monde, et a été un lieu de rencontre pour les questions d’importance locale et internationale depuis son ouverture en 1973.

Aujourd’hui, il est la première destination touristique d’Australie, accueillant plus de 8,2 millions de visiteurs par an et l’un des centres des arts du spectacle les plus fréquentés au monde, présentant plus de 2000 spectacles 363 jours par an pour plus de 1,5 million de personnes. On y retrouve des représentations d’art et de culture des Premières nations, des conférences, du théâtre et de la danse et accueille aussi des superstars de la musique classique et contemporaine.

Mais si l’histoire de l’Opéra est celle d’un triomphe époustouflant, elle est aussi celle d’un coût personnel. Lors de la conception du bâtiment, des pressions se sont exercées sur son architecte, Jørn Utzon, qui a quitté l’Australie à mi-chemin de la construction, pour ne jamais revenir voir le bâtiment terminé.

Néanmoins, le chef-d’œuvre d’Utzon allait définir sa carrière, et redéfinir l’image de l’Australie à la fois pour elle-même et pour le monde. Un exercice de construction de la nation, un acte collectif extraordinaire de rêve en public ; une œuvre d’art construite pour la performance des œuvres d’art et réalisée par des gens qui croyaient au pouvoir de l’imagination.

La réalisation de ce rêve a ainsi fait appel à des visionnaires, des politiciens, des architectes, des ingénieurs, des artistes et, plus fondamentalement, le peuple australien.

 

Si vous souhaitez découvrir ce chef d’oeuvre architectural de vos propres yeux, pourquoi ne pas ajouter un voyage en Australie et Nouvelle-Zélande avec Passion Monde sur votre Bucket List? Le lien du circuit se trouve par ici: https://www.passionmonde.com/circuits/passion-australie-et-nouvelle-zelande/11-novembre-au-4-decembre-2021/

Découverte d’Angkor Wat

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Siem Reap est une région située dans le nord-ouest du Cambodge. Autrefois siège du pouvoir du grand empire khmer, cette région abrite les temples les plus ornés et est donc le site touristique le plus populaire pour ceux qui visitent le Cambodge.

Le temple d’Angkor Wat, situé dans la partie nord-ouest du Cambodge, est le plus grand monument religieux du monde. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1992, son histoire remonte à la fin du XIIe siècle, lorsque sa construction a commencé sous le règne du roi Suryavarman II de l’Empire khmer. La construction semble s’être arrêtée à la mort de Suryavarman en 1150, laissant certaines parties du complexe inachevées.

Angkor Vat est un exemple classique de l’architecture de l’Empire khmer, avec une harmonie de conception et des proportions planifiées avec précision. Contrairement aux autres temples de l’Empire khmer, celui-ci a été construit face à l’ouest, ce qui a amené certains à théoriser qu’il était à l’origine destiné à être un temple funéraire pour Suryavarman.

Initialement dédié à Vishnu en tant que temple hindou, son utilisation s’est progressivement transformée en un lieu de culte bouddhiste qui s’est déplacé au 14ème siècle. Bien que légèrement négligé vers la fin du XVIe siècle, le temple n’a jamais été dépassé par la jungle, en grande partie grâce à la barrière naturelle créée par les douves qui l’entourent.

Le peuple thaïlandais a été fasciné par le temple lors de son invasion en 1431 et les Français ont également été séduits par sa splendeur au XIXe siècle lorsqu’ils l’ont introduit dans le monde occidental. Le livre d’Henri Mouhot publié en 1860 “Voyages au Siam, au Cambodge, au Laos et à l’Annam” est largement crédité d’avoir causé le premier grand boom touristique à Angkor Vat.

Aujourd’hui le site de Siem Reap est un puissant symbole de la fierté nationale cambodgienne qui ne demande qu’à être visité!

Passion Monde inclut cette visite dans son circuit Passion Vietnam et Cambodge que vous pouvez retrouver en cliquant sur ce lien: https://www.passionmonde.com/circuits/passion-vietnam-et-cambodge/19-fevrier-au-14-mars-2021/

Des lieux de tournage de Star Wars en Tunisie

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Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine…

Saviez-vous que le réalisateur George Lucas avait choisi la Tunisie pour tourner ses deux trilogies Star Wars, dans les années 70 et dans les années 2000? Ce qui est intéressant pour les voyageurs que nous sommes, c’est que certains décors sont restés en place.

Star Wars en Tunisie : De Tataouine à Tatouine

Commençons par un peu d’histoire. Tataouine est une ville du sud-est de la Tunisie renommée pour ses habitations troglodytes. Cette architecture unique a fortement inspiré George Lucas pour son film. De même, le nom de la ville, Tataouine, a servi d’inspiration au nom de la planète désertique de Star Wars, la fameuse Tatouine.

Et aussi surprenant que cela puisse paraître, Tataouine n’a pas servi de lieu de tournage pour la première trilogie et à peine été utilisée durant la trilogie des années 2000. Le tournage des films s’est réparti sur différents lieux du sud de la Tunisie : Autour de Tozeur, autour de Tataouine et même sur la touristique île de Djerba.

Chott el-Jérid, une terre de mirage inspirante pour Georges Lucas

Est-ce l’eau qui affleure, la mer qui apparaît ou bien un effet visuel lié à la chaleur intense et aux rayons du soleil se réverbérant sur le sol clair et aride? En empruntant la seule route qui traverse le Chott el Jérid, entre Tozeur et Kebili, on en vient parfois à douter de ses yeux ! En réalité, cette vaste étendue lunaire n’est arrosée par les précipitations qu’en hiver. Le reste du temps, ce sont les mirages qui opèrent sur cette dépression couverte de sel, qui s’étale sur plus de 585 hectares entre la chaîne de montagnes du Cherb, au nord, et le désert de sable du Sahara, au sud.

La sous-couche est constituée de sédiments argileux, si bien qu’il est dangereux de s’aventurer au-delà de la chaussée. Au fil de l’histoire, caravanes, armées et troupeaux de dromadaires ont été « avalés » par la boue instable de cet ancien lac. Ses entrailles renferment encore des nappes phréatiques profondes qui alimentent les oasis et bourgades autour du Chott. Le site naturel attire les flamants roses en période de nidification et d’hivernage, mais aussi des renards des sables, chacals, chats sauvages, porcs-épics et lièvres. Le site attire aussi des cinéastes prenant ce cadre exceptionnel pour décor, dans des films comme Le Patient Anglais ou des épisodes de Star Wars.

 

Pour découvrir ces sites incroyables de vos propres yeux, voici le lien de notre circuit Passion Tunisie: https://www.passionmonde.com/circuits/passion-tunisie/

 

Un géoglyphe en forme de chat découvert dans le désert de Nazca

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Un chat se cachait sur cette colline du Pérou depuis plus de 2 000 ans. Et sans les travaux de restauration menés par le ministère de la Culture du Pérou, nul doute que ce site allait disparaître pour toujours, miné par l’érosion, emportant ainsi avec lui ses secrets.

Ce dessin géant de 37 mètres de long représentant un félin (un chat ?) qui a la tête tournée vers nous, spectateur, a vraisemblablement été tracé sur les flancs de cette colline par la culture Paracas (entre 500 av. J.-C. et 200 apr. J.-C.), laquelle a précédé celle, beaucoup plus célèbre, des Nazcas. Mondialement connus, les géoglyphes de ces derniers sont résolument tournés vers le ciel, probablement à l’intention des dieux, au contraire de ce félin, antérieur aux Nazcas. Il a été dessiné pour être vu du sol, fait remarquer Johnny Islas, qui a conduit ces travaux archéologiques : «  […] ces nouveaux géoglyphes plus petits, qui apparaissent par groupes, induisent une conception différente : ils étaient faits pour être vus des gens ».

Quelle est l’origine de ces représentations?

Tracés il y a près de 2000 ans dans le désert péruvien, les lignes ou géoglyphes de Nazca comptent parmi les mystères les plus célèbres au monde. En effet, ces imposantes figures, visibles uniquement depuis le ciel, ont depuis leur découverte intrigué bon nombre de spécialistes en raison de leur diversité, de leur quantité et de leur taille.

Situées dans la plaine côtière et désertique du Pérou, à environ 400 km au sud de Lima, les lignes de Nazca furent découvertes en 1927 par l’archéologue Toribio Mejia Xesspe qui explorait la zone. Bien que celui-ci fit état de ce qu’il avait observé dans une revue scientifique, son histoire tomba rapidement dans l’oubli et il fallut attendre 1939 pour que le savant américain Paul Kosok effectue des clichés aériens et répertorie ces étonnantes figures. Au total, ce sont plus de 300 dessins s’étalant sur une superficie de 450 km² qui furent recensés. Cette démarche scientifique permit de mettre en évidence la grande variété des figures, aussi bien au niveau de leur représentation que de leur taille. En effet, si certains dessins prennent la forme de créatures vivantes stylisées, de végétaux ou d’êtres fantastiques, d’autres représentent quant à eux des figures géométriques plus ou moins complexes. De même, alors que les représentations d’animaux varient entre 5 et 230 mètres de long, certaines lignes ou formes géométriques peuvent s’étaler sur plus d’un kilomètre.

En analysant au carbone 14 les vestiges présents aux abords des géoglyphes, les chercheurs ont pu estimer que l’ensemble des figures ont été réalisées par les Indiens nazcas, une civilisation préincaïque, entre le IIe siècle avant J.-C. et le Ve siècle après J.-C.

Concernant le mode de fabrication, la plupart des scientifiques s’accordent à penser qu’il reposait sur des méthodes géométriques « simples » — comme le carroyage — consistant à créer des repères au sol afin de reproduire les figures désirées à grande échelle. Pour réaliser le dessin en lui-même, les Nazcas retiraient les pierres noircies par le soleil et les disposaient en talus de part et d’autre des lignes à tracer de manière à laisser apparaître le sol plus clair. Le microclimat aride et la faible activité humaine se sont par la suite chargés de conserver ces motifs en parfait état au fil des siècles.

Quelle est leur signification?

On peut effectivement se demander pourquoi les Nazcas se sont donné tant de mal pour construire des figures visibles uniquement depuis le ciel à une époque où l’aviation était encore bien loin d’être d’actualité. Et c’est bien là où réside le mystère puisque pour l’heure, il n’existe aucune certitude à ce sujet et seules des hypothèses plus ou moins crédibles ont pu être formulées.

La plus ancienne théorie concernant la signification des géoglyphes de Nazca a été émise par Paul Kosok, le premier scientifique à les avoir réellement étudiés. Il remarqua que lors du solstice d’été, les rayons du soleil couchant étaient parallèles à certaines lignes et avança ainsi l’idée que le site de Nazca ne serait ni plus ni moins que « le plus grand livre d’astronomie du monde ». Son hypothèse trouva par la suite écho dans les travaux de Maria Reiche (1903-1998), une mathématicienne allemande qui consacra la majeure partie de sa vie à l’étude et à la préservation de ce patrimoine archéologique. En effet, selon cette dernière, l’ensemble des géoglyphes formait un gigantesque calendrier astronomique qui aurait servi de repère aux Nazcas pour organiser leurs activités agricoles et religieuses.

Aujourd’hui, d’autres hypothèses tout aussi probables avancent notamment que les lignes de Nazca auraient pu servir pour des rites consacrés aux divinités ou aux défunts. En 2015, une équipe de chercheurs italiens dirigés par le docteur Rosa Lasaponara est quant à elle arrivée à la conclusion que les géoglyphes de Nazca auraient fait partie d’un réseau d’aqueducs, connus sous le nom de Puquios, qui aurait servi aux Nazcas pour faire face à la pénurie d’eau et dont les vestiges sont aujourd’hui toujours présents. Seul problème, rien ne permet actuellement de prouver qu’il existe un lien effectif entre ces « Puquios » et les fameuses lignes du site.

En définitive, la signification des lignes de Nazca reste donc l’un des plus grands mystères archéologiques connus à ce jour !

Connaissez-vous l’histoire qui se cache derrière la ville de Vancouver?

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Les membres des Premières Nations vivaient sur ces terres depuis 16 000 ans quand les explorateurs espagnols s’emparèrent de la région à la fin du XVIe siècle. Lorsque le capitaine George Vancouver, envoyé par la Grande-Bretagne en 1792, accosta sur ces rivages, deux capitaines espagnols l’informèrent que ce territoire était revendiqué par l’Espagne. La plage où eut lieu cette rencontre s’appelle aujourd’hui Spanish Banks (“rives espagnoles”). Toutefois, au début des années 1800, quand la première vague de colons européens commença à arriver, les Britanniques avaient déjà étendu leur mainmise sur la région.
Le commerce des fourrures et une fébrile ruée vers l’or ont rapidement transformé cette contrée en une terre prometteuse de richesses. Dans les années 1850, des milliers d’aventuriers vinrent y tenter leur chance, incitant les Britanniques à revendiquer officiellement la région comme colonie. En 1867, un entrepreneur local du nom de “Gassy” Jack Deighton prit l’initiative d’ouvrir un saloon sur le rivage boisé du Burrard Inlet. Les constructions y fleurirent alors et le secteur fut surnommé “Gastown”, communauté à l’origine du Vancouver d’aujourd’hui.


Mais tout ne se déroula pas comme prévu. En 1886, alors que Vancouver avait atteint bien vite le millier d’habitants, ses bâtiments furent presque entièrement détruits par un incendie – l’événement fut qualifié de “Grand Feu”, bien qu’il n’eût duré que 20 minutes. La reconstruction fut entreprise peu après et le nouveau centre-ville prit rapidement forme. Des édifices de cette période ont survécu, de même que le Stanley Park, à l’origine une réserve militaire de la ville qui fut transformée en zone de loisirs publique en 1888.
Grâce à son port, l’agglomération en plein essor devint un centre industriel majeur et des milliers de travailleurs immigrants arrivèrent à Vancouver. Construit à cette époque, le quartier de Chinatown est encore aujourd’hui l’un des plus étendus d’Amérique du Nord. Mais la Première Guerre mondiale et le krach boursier de Wall Street en 1929 engendrèrent une crise profonde et un chômage important. La région remonta la pente durant la Seconde Guerre mondiale, quand la construction navale et l’industrie de l’armement vinrent renforcer son économie traditionnelle, basée sur les ressources naturelles.
Vancouver connut une croissance régulière au cours des années 1950 et 1960, et la ville se dota d’infrastructures nouvelles et… d’une équipe de hockey. Dans les années 1970, faisant honneur à son patrimoine, la municipalité réhabilita le quartier de Gastown (alors complètement délabré) et en fit un lieu historique national en 2010.

Expo’86, l’exposition universelle très réussie à Vancouver, vit l’apparition des premiers gratte-ciel de verre. Les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 ont eu un effet de levier plus important encore. Enfin, pour de nombreux Vancouvrois, le 125e anniversaire du Stanley Park, en 2013, a été une formidable occasion de mettre en valeur le plus grand espace vert de la ville.

Une visite de Vancouver vous intéresse? Découvrez le programme de notre circuit Passion Ouest canadien: https://www.passionmonde.com/circuits/passion-ouest-canadien/13-au-29-juin-2021/

Histoires de la ruée vers l’or en Colombie Britannique

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Entre 1858 et 1862, 30 000 personnes venues du monde entier se pressent en Colombie-Britannique avec un seul but : trouver de l’or.

Imaginez : en quelque mois, une horde de quelque 30 000 personnes se rue, littéralement, dans des montagnes très difficiles d’accès. Toutes sont à la recherche d’une seule et unique chose : des pépites d’or…

C’est ce qu’il s’est passé en 1858 et en 1862 en Colombie-Britannique. Cette ruée vers l’or a eu un impact considérable sur cette région qui n’était, à l’époque, qu’un territoire britannique contrôlé par la compagnie de la Baie d’Hudson.

Première ruée en 1858 dans le canyon du Fraser

Février 1858 : la nouvelle de la découverte d’or dans le canyon du fleuve Fraser se répand dans la région comme une traînée de poudre.

Dans les mois qui suivent, les chercheurs d’or affluent. Ils viennent principalement de la Californie voisine, où une ruée identique s’est déroulée en 1848.

Les Britanniques s’affolent face à l’arrivée massive des Américains. Ils craignent que le territoire ne tombe définitivement sous leur joug. Ils vont donc rapidement envoyer des soldats pour tenter d’imposer l’ordre, alors que la loi du plus fort règne.

Des juges et des ingénieurs vont également être envoyés pour construire des routes, des villes, etc. Pour « civiliser », en quelque sorte, cette région où se pressent 30 000 personnes venues du monde entier qui cherchent la richesse au détriment parfois de tout respect.

Ce premier épisode d’Eldorado marque ainsi le début des confrontations avec les autochtones qui veulent eux aussi avoir accès au fleuve pour pêcher le saumon.

La guerre sera évitée de justesse entre les Premières Nations et les chercheurs d’or mais cette époque marque le début de la fin pour les communautés autochtones qui jusqu’alors entretenaient un commerce respectueux et fructueux de pêche et de fourrure avec la compagnie de la Baie d’Hudson.

Deuxième ruée vers l’or : le Cariboo en 1862

Étonnamment, peu de Canadiens français ou anglais prennent part à cette première ruée vers l’or. Ils seront par contre partie prenante de la deuxième, celle de 1862 dans le « Cariboo ».
C’est un Canadien français, Francis John Barnard, qui fonde une compagnie de diligence pour transporter les gens bien sûr, mais aussi les provisions, le courrier et l’or.

Des villages se construisent, des commerces s’installent, hôtels, restaurants, magasins d’alimentation, toute une activité économique se crée autour de ces ruées vers l’or et plusieurs vont faire fortune non pas en trouvant des pépites mais en exploitant ces commerces.

Parmi ces gens d’affaires, on retrouve quelques femmes d’ailleurs. Beaucoup d’entre elles savent lire et écrire, elles peuvent donc tenir ces commerces. Leur rôle dans cet épisode fondateur de l’histoire canadienne a été fondamental.

Un impact indéniable

Les filons d’or se sont rapidement raréfiés en Colombie-Britannique mais la ruée vers le précieux métal a façonné cette région qui se rattache à la Confédération canadienne en 1871. On dit même que ce sont ces ruées vers l’or qui ont marqué le point de départ du développement de l’Ouest canadien et non la construction du chemin de fer. Elles marquent aussi le début de l’immigration chinoise dans cette région du Canada que les Chinois d’alors appelaient « la Montagne d’or ».
Si vous souhaitez découvrir cette région qui en a inspiré plus d’un, voici le programme de notre circuit Passion Ouest canadien: https://www.passionmonde.com/circuits/passion-ouest-canadien/13-au-29-juin-2021/

 

Les falaises en Irlande, entre terre et mer

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Camaïeux de bleus, de verts et de roche battue par les vents et la mer… Les falaises irlandaises sont des attractions touristiques incontournables, qui attirent chaque année des milliers de visiteurs venus du monde entier !

On leur apprécie leur majesté, leur envergure ainsi que le spectacle incroyable qu’elles offrent à leurs visiteurs ! Car disons-le ces géants font partie des plus belles démonstrations de la puissance de la nature sauvage ! Les vagues incessantes qui s’écrasent contre les rochers, la force tranquille que semble inspirer ses mastodontes rocheux… Les falaises semblent impassibles, essuyant tempêtes, houle, et vent océanique. Les oiseaux marins y nichent en grand nombre, offrant un superbe terrain de jeu pour les passionnés de ces animaux volants.

Tout simplement incontournables, les Falaises de Moher (aussi appelées Cliffs of Moher en anglais) font partie des plus belles falaises d’Irlande. Situées au sud-ouest du Burren, dans le comté de Clare, elles sont à elles seules un haut lieu du tourisme irlandais, et vous époustoufleront par leurs beautés, qui s’étendent sur plus de 8 km de long, pour une hauteur atteignant jusqu’à 215 mètres de haut ! De quoi donner le vertige ! Ne ratez pas une miette du panorama de ces géants rocheux surplombant l’océan Atlantique : le spectacle est vraiment à couper le souffle !

Quelque soit le temps, le spectacle sera des plus saisissants : les Falaises de Moher plongent à la verticale dans les tréfonds de l’océan déchaîné. La roche est d’une couleur noire sombre, profondément marquée par l’érosion de la mer. Un plus loin, vers l’horizon, se tiennent sagement les îles d’Aran (l’île d’Inishmore, l’île d’Inishmaan et l’île d’Inisheer).

Par temps dégagé, vous aurez même la chance de distinguer les hauts paysages du Connemara, avec ses montagnes et ses collines teintées de forêts et de tourbières.

De petits sentiers vous permettent de longer ces falaises, en vous offrant de magnifiques points de vues sur ces masses géologiques exceptionnelles.

Attention toutefois à ne pas marcher trop près du bord : ces sentiers n’ont pas été aménagés et ne disposent pas de barrières comme le point de vue de la Tour O’Brien. De nombreux accidents sont survenus à cause d’imprudences. Notamment des personnes s’étant approchées du bord en tentant de faire un selfie.)

Cette petite promenade vous permettra de découvrir les merveilles naturelles du site : sa faune et sa flore sont réputées dans le monde entier pour leur diversité ainsi que pour leur richesse. Les Falaises de Moher comptent une quantité importante d’oiseaux marins, ainsi que de variétés végétales bordant le précipice. A la saison de nidification, les Falaises se peuplent même de cormorans, de guillemots, de pingouins tordas et de macareux !

Cette visite fait évidemment partie de notre itinéraire du circuit Passion Angleterre, Irlande et Écosse, et si vous souhaitez découvrir les autres points d’arrêts incontournables de ce voyage, venez tout simplement regarder le circuit en détail en cliquant par ici.

Gastronomie péruvienne: une belle découverte

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Quand on pense au Pérou, les premières choses qui nous viennent à l’esprit sont la diversité de ses écosystèmes, sa culture riche et, bien évidemment, son unique et mystérieux Machu Picchu. La cuisine péruvienne est méconnue, mais mérite certainement d’être explorée. Lors de votre voyage avec Passion Monde, osez essayer de nouvelles saveurs. Vous ne le regretterez pas. Outre le célèbre cuy (cochon d’inde) que tout le monde connait, voici quelques plats à mettre sur votre liste:

Ceviche Peruano

Mets composé principalement de poisson cru mélangé à un «leche de tigre». Ce dernier est une marinade dans laquelle les cubes de poissons baignent pour donner un parfum d’agrume au plat. Légèrement parsemé de piment chili pour un peu de piquant, le ceviche péruvien est agrémenté de patate douce, d’oignon rouge et de maïs. La recette peut varier d’une région ou d’une famille à l’autre, mais elle est généralement confectionnée avec ces ingrédients. Profitez de votre séjour à Lima pour mettre vos papilles au test.

Queso helado

Même si on peut penser que ce plat contient du fromage à cause du mot «queso», ce n’est pas le cas. C’est en fait une crème glacée originaire d’Arequipa fait à base de lait et saupoudré de cannelle. Ce dessert glacé est traditionnellement fait à la main dans un grand récipient en bois rempli de glace et de sel dans lequel on y dépose un autre contenant en métal avec les ingrédients. La mixture est brassée avec une cuillère en bois jusqu’à ce qu’elle se transforme en crème glacée. Quand vous serez à Arequipa, vous aurez quelques heures pour vous balader librement dans les rues tout en dégustant ce petit délice.

Lomo Saltado

Confectionné avec des morceaux de bœuf, des tomates, des pommes de terre et des oignons, le lomo saltado est un heureux mélange de la culture péruvienne et chinoise. Ce plat a vu le jour suite à l’immigration de plusieurs milliers de chinois au Pérou. Habituellement servi avec du riz, le lomo saltado se retrouve sur la plupart des menus des restaurants. Que vous soyez à Puno, Cuzco ou Puerto Maldonado, vous aurez multiples occasions de goûter ce mets.

Chicha Morada

Boisson non-alcoolisée fait à base de maïs mauve, la chicha morada est très sucrée et a un goût singulier. Chaude ou froide, elle est consommée partout au pays. Pour obtenir ce jus d’un pourpre profond, épis de maïs, cannelle et clous de girofle sont bouillis pendant 1 ou 2 heures. Certaine maisonnée ajoute à la recette des pelures d’ananas, des pommes ou des coings pour une touche de saveur supplémentaire. Désaltérez-vous avec un verre de cette délicieuse boisson et partagez un moment agréable en groupe comme le ferait une famille péruvienne.

Causa a la limeña

Étagé de plusieurs ingrédients, la causa a la limeña est colorée et sans aucun doute un mixte inusité d’aliments. Sa base et son sommet sont constitués de pommes de terre jaunes pilées et assaisonnées avec du citron. Ces couches entourent des étages de poulet et d’avocat. Parfois jumelé à des tomates, des olives et des œufs, la causa est un plat simple, mais délectable. Saviez-vous que cette recette date de la période précolombienne? Quelle façon géniale d’en apprendre davantage sur l’histoire culinaire péruvienne! Vous pourrez tester plusieurs variantes pendant votre périple avec Passion Monde.

Rocoto Relleno

Le rocoto relleno est un autre plat originaire d’Arequipa. Traduit piment farci en français, seules les personnes capables d’endurer le piquant sauront l’apprécier. En effet, le rocoto est très épicé et rappelle le poivron avec son goût sucré. La farce est fait de viande hachée, de petits pois, de fromage frais, de cumin et de persil. L’accompagnement est plus souvent qu’autrement des pommes de terre. Offrez-vous un verre d’Arequipeña, une bière péruvienne, pour compléter votre repas.

La liste des mets pourrait continuer encore et encore, en commençant par les brochettes, (poursuivant dans le sens horaire sur la photo ci-dessous), les anticuchos de corazòn, les tamales, la sauce huancaína, les papa rellena, l’ocopa, le causa comme déjà décrit plus haut, et le chicharrón.

Laissez vos papilles gustatives vous guider et découvrez la gastronomie péruvienne avec Passion Monde. Appelez-nous au 1-855-907-0072 pour plus d’informations sur notre fabuleux circuit au Pérou.

Un après-midi à Berlin

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Berlin, une ville captivante et dynamique! Lors de votre voyage avec Passion Monde, vous pourrez profiter d’un après-midi libre et faire ce que bon vous semble. Voici, alors, quelques propositions qui pourraient vous intéresser:

 

Deutsches Historisches Museum

Pour ceux et celle qui apprécient les musées, le Musée de l’Histoire allemande saura vous impressionner avec sa collection de 900 000 objets. Il fut fondé en 1987 par l’État de Berlin et ce qui était autrefois la République Fédérale d’Allemagne. Des suites de la chute du mur de Berlin, les artefacts du Musée historique de la République Démocratique de l’Allemagne ont été installés entre les murs du Deutsches Historisches Museum. L’histoire du pays y est maintenant entièrement représentée dans un seul endroit. Situé dans le quartier de Mitte que vous aurez eu la chance de visiter avec votre groupe, cet établissement vous permettra de voyager dans le temps et d’en apprendre davantage sur l’histoire germanique.

Balade dans le Tiergarten

Vous avez aimé votre visite du Tiergarten lors de votre première journée à Berlin? Pendant les quelques heures de temps libre que vous aurez, vous pourrez y retourner pour sillonner les sentiers du plus grand espace vert de la cité berlinoise. Arrêtez-vous le temps d’un repas dans un des biergarten qui se sont dissimulés dans la végétation environnante et admirez les monuments qui y sont parsemés un peu partout. Si vous avez le courage, gravissez les marches du Siegessäule (Colonne de la Victoire) pour avoir une vue 360 du majestueux parc.

Gemäldegalerie

Flâner dans une galerie d’arts, ça vous dit? Et bien, la Gemäldegalerie est la place à ne pas manquer pour s’imprégner de toute la créativité des plus grands maîtres de la peinture européenne. Du Moyen-Âge aux balbutiements de la période moderniste , d’Albrecht Dürer à Thomas Gainsborough en passant par Rembrandt et Botticelli, 1400 œuvres d’art sont regroupés sous un même toit. Cette galerie est niché dans l’enceinte du Forum de la culture que vous aurez certainement entrecroisé lors de votre première journée de visite.

Berlin Philharmoniker

Vous avez croisé un bâtiment dans les teintes de jaune et unique en son genre pendant votre tour de ville accompagné de votre directeur de circuit? C’était probablement l’établissement où loge l’orchestre symphonique de Berlin. Grandement réputé à l’international, ne manquez pas votre chance d’assister à un concert de musique classique en soirée. Laissez le mélomane en vous se faire bercer par les notes justes et rythmées des musiciens. Les instruments s’accordant dans une harmonie des plus parfaites feront vivre l’extase musicale à vos oreilles.

Kaufhaus des Westens/Kurfürstendamm

Vous avez une soudaine envie de magasinage? Rendez-vous sur l’avenue de Kurfürstendamm pour y faire vos emplettes. Vous y retrouverez les boutiques des plus grands designers de mode à Kaufhaus des Westens, version allemande des Galeries Lafayette. Ensuite, pour faire plaisir à votre cœur d’enfant, visitez le magasin de Noël éternel et laissez vous tenter par les décorations les plus originales représentant l’Allemagne. Bien sûr, multiples commerces de souvenirs ont pignon sur rue, donc, il vous sera possible de ramener des souvenirs à vos proches.

Restaurant Zur Letzten Instanz

Zur Letzten Instanz, signifiant la dernière instance en français, fut fondé en 1621. Cela fait de ce restaurant le plus vieux de Berlin. Le nom de cette institution résulta du fait que la plupart des clients provenaient de la cour voisine pour consommer un verre après leur dernière instance. De délicieux repas traditionnels sont offerts sur le menu. Vous pourrez vous délecter d’un Eisbein avec sa choucroute au même endroit que Napoléon Bonaparte.

Après avoir lu tout ça, nous espérons avoir piqué votre curiosité. Si le cœur vous en dit, appelez-nous au 1-855-907-0072 pour plus d’informations sur ce magnifique circuit en Europe Centrale.

Mesures Sanitaires Passion Monde

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Savez-vous que la santé et la sécurité de nos voyageurs sont les priorités de Passion Monde?

Ces priorités prennent davantage de sens avec cette situation actuelle de la Covid-19, et nous sommes fiers de vous partager les  initiatives que nous avons mis en place avec nos différentes équipes à travers le monde, pour votre protection lors de votre prochain voyage.

Évidemment, ces mesures sont susceptibles d’évoluer selon le moment où aura lieu le voyage mais aussi selon le circuit. Certaines destinations demandent un test négatif de la Covid-19 pour entrer dans le pays, d’autres prennent la température à votre arrivée et certains pays ont encore leurs frontières fermées. Si une destination vous intéresse en particulier, contactez-nous et nous vous donnerons de plus amples informations sur ces mesures. 

Le port du masque ou du couvre-visage est rendu obligatoire dans pratiquement tous les lieux publics des différents pays visités, lors des trajets en autocar et évidemment dans les aéroports et avions.

Le lavage de mains avec du savon ou un produit antiseptique est un excellent moyen d’éviter de vous contaminer et de contaminer les autres. Un gel antiseptique sera à disposition pendant le voyage.

Afin de réduire la transmission du virus, une distanciation est recommandée entre les voyageurs.

Des audio guides seront inclus pour l’ensemble des circuits Passion Monde afin de favoriser la distanciation entre les voyageurs.

Nous vous rappelons que tous nos circuits sont d’une taille maximale de 26 voyageurs et que plusieurs circuits sont maintenant offerts à 18 voyageurs maximum. De tels groupes favorisent aussi la distanciation entre les voyageurs.

Un directeur de circuit Passion Monde qui aura suivi une formation supplémentaire spéciale Covid-19 sera à vos côtés pour veiller au bon déroulement du voyage.

De nombreuses mesures sanitaires sont mises en place pour vos prochains déplacements en voyage. Du gel antiseptique sera à votre disposition dans les bus et les masques seront obligatoires.

Une très grande majorité de nos équipes réceptives à travers le monde établissent des protocoles requis pour réouvrir selon les recommandations du WHO (Organisation Mondiale de la Santé). Nous veillons à ce que nos équipes à l’étranger sélectionnent des hôtels ayant obtenu la certification “Safe Travels”* lorsque le pays l’autorise.

Les restaurants sélectionnés par nos équipes respecteront aussi les mesures sanitaires du pays visité comme par exemple des capacités d’assise moindres, des désinfections rigoureuses du mobilier et des espaces communs et des formations du personnel seront mises en place.

Si vous avez des questions plus précises sur ces différentes mesures ou si vous souhaitez connaître les conditions de voyage pour un pays en particulier, n’hésitez pas à nous écrire à l’adresse suivante: [email protected].

* Pour en apprendre davantage sur le logo “Safe Travels” cliquez ici.

Byzance, Constantinople, Istanbul : la ville aux multiples facettes

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La cité grecque de Byzance a été créée vers 667 avant notre ère, au carrefour de l’Europe et de l’Asie. Cette ville a ensuite porté le nom de Constantinople. Elle a été à la tête de l’Empire byzantin, puis de l’Empire ottoman, avant d’être nommée Istanbul en 1930, sous le règne d’Atatürk.

 

Istanbul représente la rencontre entre les civilisations de l’Occident et de l’Orient, entre le paganisme et le christianisme. La ville est demeurée 2600 ans un grand centre commercial, culturel, administratif et politique.

Un site géographique exceptionnel
Les fondateurs de Byzance choisissent une position géographique stratégique. Le détroit du Bosphore traverse la ville tout en étant un point de passage entre l’Asie et l’Europe. Il relie la mer Noire et la mer de Marmara, qui débouche vers la Méditerranée. Entre ces deux mers, un cours d’eau, appelé la corne d’or, assure l’alimentation en eau douce de la ville.

Les empereurs de l’Empire byzantin se servent de l’enclavement du détroit du Bosphore pour empêcher les navires de passer et lever des taxes.

Byzance devient Constantinople
Le 11 mai 330, l’empereur romain Constantin le Grand s’empare de Byzance et la rebaptise Constantinople. La ville fait déjà partie de l’Empire romain depuis le 1er siècle avant notre ère, mais elle devient la capitale de l’Empire romain d’Orient. À partir de 476, l’Empire romain d’Occident s’effondre, alors que Constantinople maintiendra son influence près de 1000 ans.

Au 6e siècle, l’Empire romain d’Orient connaît son extension maximale. L’empereur Justinien Ier hérite d’un empire qui va de la Grèce à l’Égypte. Il y ajoute les provinces de l’Empire romain d’Occident : l’Italie, l’Afrique du Nord et une partie de l’Espagne. Constantinople est à ce moment considéré comme la capitale du monde.

Un lent déclin
Au 13e siècle, les Croisés attaquent les chrétiens orthodoxes et pillent Constantinople. L’Empire romain d’Orient survit encore deux siècles, mais en 1453, les Turcs s’emparent de la ville. L’Empire romain disparaît pour de bon. Des sultans règnent à la place des empereurs.

Les chrétiens orthodoxes conservent leur place au sein de l’Empire ottoman et la ville de Constantinople demeure la tête dirigeante de l’Église orthodoxe jusqu’au 20e siècle. L’Empire ottoman est multiethnique et multiconfessionnel. Les Grecs et les Arméniens y ont un rôle commercial et administratif de premier plan.

La révolution d’Atatürk
Après la Première Guerre mondiale, l’Empire ottoman est affaibli. Le sultan signe en 1920 le traité de Sèvre, dans lequel il accepte que ses possessions soient écartelées tout en restant sur le trône à Constantinople. La population et les officiers turcs avec à leur tête Mustafa Kemal refusent ce dictat occidental et le sacrifice de la Turquie pour le bien-être du sultan.

Mustapha Kemal prend le pouvoir en Turquie. Il force le sultan à l’exil et prend le nom symbolique d’Atatürk, le père des Turcs. Il entreprend ensuite une série de réformes qui prennent pour cible l’islam et les traditions de l’Orient. Ankara devient sous son règne la capitale politique de la Turquie, mais Istanbul en demeure la capitale économique.

Les secrets du Lac Titicaca

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Situé dans la cordillère des Andes, le lac Titicaca s’étend sur plus de 8 000 kilomètres carrés, à cheval sur la frontière qui court entre le Pérou et la Bolivie. Berceau des Incas, ce lieu est sacré pour de nombreux peuples andins. Ses eaux tranquilles, d’un bleu profond, ont de tout temps inspiré légendes et croyances. Ce lac mythique enchante les visiteurs tant par la beauté de son cadre naturel que par son atmosphère chargée d’histoire.

DES PAYSAGES EXTRAORDINAIRES

Perché à 3 800 mètres d’altitude, le lac Titicaca constitue le plus haut lac navigable du monde, mais aussi le deuxième plus grand lac d’Amérique du Sud. Les quelques 25 rivières qui s’y jettent l’approvisionnent en eau douce provenant du ruissellement pluvial et de la fonte des neiges. Les excédents sont déversés dans le lac Poopó et le lac Uru Uru par l’intermédiaire de la rivière Desaguadero. En 1978, la réserve du lac Titicaca a été créée afin de protéger la flore et la faune locales, et la beauté des paysages.

Lorsque vous vous trouvez sur l’une des îles qui parsèment le lac, vous avez l’impression de pouvoir caresser le ciel. Étalées à perte de vue, les eaux silencieuses sont surplombées au loin par les montagnes enneigées de la cordillère Royale. La nuit, la voûte céleste dévoile des millions d’étoiles qui brillent de toutes leurs forces. La pureté de ce décor naturel dégage une certaine majesté. Un spectacle envoûtant à admirer pendant des heures, sans jamais cesser de s’émerveiller.

LES PUMAS DE PIERRE

Haut lieu culturel et historique, le lac a suscité l’imaginaire des multiples civilisations qui ont habité ses rivages et ses îles pendant les millénaires passés.

Parmi les légendes du lac Titicaca figure celle des pumas de pierre, qui explique la genèse de cette immense étendue d’eau. Jadis, un peuple heureux et paisible vivait dans une vallée fertile. Sa liberté n’avait qu’une seule limite, imposée par les dieux de la montagne, les Apus : ne jamais gravir le sommet où brûlait le feu sacré. Tentés par le Diable, ces hommes finirent par transgresser l’interdiction. En guise de punition, les dieux en colère lâchèrent des hordes de pumas qui dévorèrent tout le peuple. Vénéré par ces personnes disparues, le dieu du soleil, Inti, pleura sans cesse pendant 40 jours et 40 nuits. Ses innombrables larmes inondèrent la vallée et donnèrent naissance à un grand lac. Un seul couple survécut au massacre, se réfugiant dans une barque. Lorsque le soleil se mit à briller à nouveau, ils virent que tous les pumas, transformés en pierre, flottaient sur l’eau.

L’étymologie du lac Titicaca découlerait de ce récit, puisque son nom signifierait « puma en pierre » en langue aymara. Encore aujourd’hui, une tête de puma tressée orne la proue des bateaux traditionnels en roseau des Indiens Aymaras qui peuplent le lac.

LA MYTHOLOGIE INCA

Le lac Titicaca occupe également une place essentielle dans la mythologie inca, puisqu’il symbolise la matrice d’où serait sorti le monde. Le dieu Viracocha aurait surgi des profondeurs de ce lac et aurait créé le soleil (Inti), la lune (Quilla) et les étoiles pour éclairer les ténèbres. Il aurait ensuite conçu les humains en soufflant sur des pierres et les aurait divisés en plusieurs groupes. C’est ainsi que seraient nées toutes les civilisations des Andes.

Plus tard, les enfants du Dieu Soleil Inti seraient sortis de l’écume du lac Titicaca. Parmi eux, Manco Cápac est considéré comme le premier souverain légendaire des Incas et le fondateur de Cuzco. On raconte aussi qu’une partie du trésor des Incas gît au fond du lac. En 1532, le conquistador espagnol Francisco Pizarro capture l’empereur inca Atahualpa et exige une rançon colossale pour le libérer. L’or afflue des quatre coins  de l’empire, mais l’empereur est finalement exécuté. Les lieutenants incas acheminant la dernière fraction de la rançon par bateau sur le lac décident alors de la jeter par-dessus bord.

LES ÎLES DU LAC TITICACA

Le lac Titicaca est une mer intérieure ornée de 41 îles aux traditions ancestrales, habitées par des Quechuas et des Aymaras. Du côté bolivien, Isla del Sol et Isla de la Luna figurent parmi les incontournables. Vous pouvez y accéder par bateau au départ de la ville riveraine de Copacabana. Amantaní, Taquile, Soto et Ana-pia représentent les îles les plus importantes du lac Titicaca au Pérou, à découvrir depuis la ville de Puno.

Fait étonnant et unique au monde, plusieurs îles artificielles et mobiles flottent sur les eaux. Peuplées à l’origine par les Indiens Uros, elles relèvent de nos jours plus de l’attraction folklorique pour touristes.

 

Toute une histoire ce lac!

10 Secrets étonnants sur le Taj Mahal

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L’emblématique mausolée en marbre blanc situé au bord de la rivière Yamuna, dans la ville d’Agra, dans l’Uttar Pradesh reste encore un mystère pour certains et renferme pas seulement l’amour éternel mais aussi de nombreux secrets. Voici une liste de 10 mystères secrets du Taj Mahal que vous devez connaître:

1. Le mythe le plus célèbre est probablement faux

Selon une légende populaire, Shah Jahan voulait désespérément que le mausolée soit un chef-d’œuvre exquis sans égal. Pour s’assurer que personne ne puisse recréer la beauté du Taj Mahal, Shah Jahan aurait sectionné les mains et creusé les yeux des artisans. En dépit de ce conte macabre, les historiens n’ont trouvé aucune preuve pour soutenir cette théorie, bien que cela accentue le drame de la tragédie romantique et l’authenticité du monument.

2. Les deux cénotaphes vides

À l’intérieur du Taj Mahal, les cénotaphes en l’honneur de Mumtaz Mahal et de Shah Jahan sont enfermés dans une chambre à huit côtés ornée de  pietra dura  (une incrustation de pierres semi-précieuses) et d’un écran en treillis de marbre. Mais en réalité les vrais sarcophages sont conservés dans une pièce calme en contrebas, au rez-de-jardin. Le petit passage près de l’escalier menant à la structure en marbre principale a été scellé il y a plus de dix ans avec un mur de briques. Ainsi, il n’y a aucun moyen de pénétrer dans les salles sous le Taj.

3. Les illusions d’optique sont partout

Les architectes et artisans du Taj Mahal étaient des maîtres des proportions et des artifices. Lorsque vous approchez pour la première fois de la porte principale qui encadre le Taj, le monument apparaît incroyablement proche et grand. Mais au fur et à mesure que vous vous rapprochez, sa taille diminue.

4. Un Taj Mahal noir

Le Taj Mahal noir devait être construit de l’autre côté de la rivière Yamuna, en face du Taj Mahal. Selon l’historien Jean Baptiste Tavernier, l’empereur moghol Shah Jahan a commencé à construire sa propre tombe de l’autre côté de la rivière, mais n’a pas pu la terminer car il a été destitué par son propre fils Aurangzeb. Cependant, de nombreux archéologues modernes pensent que cette histoire est un mythe.

5. Les piliers penchés

Il y a quatre minarets dans le Taj Mahal qui entourent la tombe, qui ont l’air parfaitement droits. Cependant, les piliers sont en réalité penchés. Il s’agit d’une mesure de précaution destinée à sauver les tombes lors des tremblements de terre. Si un tremblement de terre se produit et que les minarets tombent, ils tomberaient de la structure principale sans causer de dommages à la structure principale.

6. Un symbole de pouvoir

Les récits ont montré qu’en tant que dirigeant, Shah Jahan était plus impitoyable que romantique. Ainsi, le Taj était également une source de propagande. La symétrie ordonnée du complexe symbolise le pouvoir absolu – la perfection du leadership moghol. Et son envergure et son extravagance (cristal, lapis-lazuli, marbre makrana, turquoise) ne firent que glorifier le règne de Shah Jahan.

7. C’est (presque) parfaitement symétrique

Le Taj Mahal est le summum de l’architecture moghole, construite avec une symétrie irréprochable selon les experts. Des minarets bordent la tombe en forme de dôme et une piscine centrale reflète le bâtiment principal. Les jardins – une représentation terrestre du paradis – sont divisés en quadrants et des bâtiments jumelés en grès rouge qui confèrent une harmonie équilibrée. Il y a cependant une exception. Le cénotaphe de Shah Jahan est particulièrement bien placé à l’ouest de l’axe central. Ce placement étrange a conduit certains experts à croire qu’il n’a jamais voulu être enterré là du tout.

8. Le Taj reçoit des soins du visage réguliers

L’âge et la pollution ont terni la façade de marbre blanc brillant du Taj Mahal, qui a viré au jaune brunâtre. Occasionnellement, le monument reçoit une journée thermale, un soin du visage à la boue appelé multiani mitti. Il s’agit d’une recette traditionnelle utilisée par les femmes pour redonner de l’éclat.

9. Changement de couleur tout au long de la journée

L’un des attraits du Taj Mahal est sa couleur changeante en permanence. De l’aube au crépuscule, le soleil transforme le mausolée. Il peut sembler gris perle et rose pâle au lever du soleil, blanc éblouissant à midi et bronze orangé au coucher du soleil. Le soir, le Taj peut apparaître en bleu translucide.

10. Le Taj Mahal n’a pas été construit par Shan Jahan

L’une des théories sur le Taj Mahal : il n’a jamais été construit par Shan Jahan. Selon le livre ” Taj Mahal : The True Story” de Purushottam Nagesh Oak , le monument était à l’origine un temple dédié à Lord Shiva construit par les premiers Rajputs d’Agra. Le livre affirme que l’apogée du Taj Mahal porte le Trident (Trishul), symbole exclusif du Seigneur Shiva. Le temple a été nommé Tejo Mahalaya qui a été conquis par Shah Jahan quand il a remporté une bataille contre les Rajputs. 

Ce qui est certain aujourd’hui, c’est qu’une visite au Taj Mahal reste un incontournable!

Connaissez-vous la Chaussée des Géants?

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La Chaussée des Géants (Clochán na bhFómharach en gaélique) est sans aucun doute l’attraction n°1 pour tout voyageur se rendant en Irlande du Nord. Situé dans le comté d’Antrim, il faut dire que ce site est l’un des plus impressionnant au Monde ! Et pour cause ! Il s’agit d’une gigantesque formation géologique constituée de plus de 40 000 colonnes hexagonales en basalte, atteignant pour certaines jusqu’à 12 mètres de haut ! Chaque année, des millions de touristes s’y pressent pour en admirer les beautés. Un incontournable !

La légende de la Chaussée des Géants

Avant de partir dans des explications scientifiques concernant le comment du pourquoi de ces formations, sachez que la Chaussée des Géants est avant tout le berceau d’une importante légende irlandaise.

Les habitants locaux y sont attachés, et ne manquent pas de l’évoquer avec un certain amusement. Plutôt poétique, elle mérite d’être connue !

Tout se serait déroulé en des temps reculés. A cette époque, 2 géants vivent l’un en face de l’autre : le premier (du nom de Finn MacCool) se trouve en Irlande, et le second (Benandonner) se trouve en Écosse.

Les 2 géants entretiennent une rivalité sans bornes, et se lancent de nombreuses insultes et autres noms d’oiseaux. Chacun souhaite en découdre, mais il n’existe aucun bateau assez grand pour permettre à l’un comme à l’autre de traverser la mer pour aller s’affronter.

Un jour, le géant écossais va trop loin : il insulte la femme de Finn MacCool. Pour ce dernier, s’en est trop : il décide de construire une route à travers la mer pour se rendre jusqu’à son ennemi juré. Pour cela il pose des pierres les unes contre les autres… jusqu’à former un gigantesque pavement (ce qui correspond à la Chaussée des Géants).

Néanmoins, une fois sur place, Finn McCool prend peur devant le géant écossais, qui est 2 fois plus grand que lui. Il retourne immédiatement en Irlande et raconte sa mésaventure à sa femme.

Celle-ci, très rusée, a une idée, et déguise son marie en nourrisson. Quand Benandonner arrive à leur maison et voit le “bébé”, il prend peur. Il se dit que si l’enfant est de cette taille, il préfère ne pas rencontrer le père !

Apeuré, le géant écossais rebrousse donc chemin. Il regagne l’Écosse et pour être sûr que Finn MacCool ne puisse pas le suivre, il détruit la chaussée derrière lui.

En Irlande, il ne reste donc de cette chaussée que les pierres qui constituent aujourd’hui la Chaussée des Géants.

Depuis plus de trois cents ans, cette histoire amusante est racontée aux enfants irlandais afin d’expliquer l’origine du site.

 

L’origine scientifique de la Chaussée des Géants

Voilà pour la légende… Mais bien évidemment, elle ne fait pas figure d’explication scientifique.

Bien loin des histoires de géants, la vérité trouverait sa source au niveau des mouvements de la tectonique des plaques, il y a plus de 50 millions d’années.

A cette époque, la plaque eurasienne, et la plaque nord-américaine auraient commencé à s’éloigner, ouvrant la croûte terrestre, et répandant de la lave à la surface. Cette lave aurait alors refroidit si rapidement, qu’elle aurait prit immédiatement des formes de type hexagonales. Des formes quasi parfaites, toutes étroitement soudées les unes aux autres.

On compte de nos jours plus de 40 000 colonnes sur le site. Une formation unique en son genre, qui lui a valu d’être classée au patrimoine mondial de l’UNESCO… et d’attirer chaque année des milliers de visiteurs, venus arpenter les colonnes et admirer toute la beauté et la force de la nature irlandaise.

Uluru, le rocher sacré des Aborigènes!

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Qui n’a jamais entendu parler d’Uluru, ce fameux rocher, situé tout à fait au centre de l’Australie et emblème même du pays ? Uluru (à prononcer « Oulourwou »), que l’on connait aussi sous le nom d’Ayers Rock, est un inselberg en grès situé dans le Northern Territory, au beau milieu du Red Center ! Un inselberg est un relief isolé dominant significativement une plaine ou un plateau subhorizontal, et que l’on peut également appeler « île-montagne » (de l’allemand « insel » et « berg ») ! Culminant à 348 m de hauteur à son sommet, il s’agit du monolithe le plus célèbre du monde et l’un des sites touristiques australiens les plus visités ! La preuve, près de 450 000 curieux se rendent sur le site d’Uluru chaque année !

Et pourtant, contrairement à la croyance populaire, Uluru n’est pas le plus grand dans sa catégorie ! La palme est remportée par le Mont Augustus, australien lui aussi, mais situé en Western Australia (Australie Occidentale). Le Mont Augustus est en effet 2 fois plus élevé que son fameux « petit » frère et détient le record de plus haut monolithe du Monde (avec plus de 800 m de haut) ! Pour l’anecdote, sachez qu’à la façon d’un iceberg, on ne voit que la partie émergée : et oui, une bonne partie de l’inselberg est enfouie profondément sous terre et n’est donc pas visible !

Histoire d’Uluru

La région est peuplée par plusieurs tribus Aborigènes Anangu : les Pitjantjatjara et les Yankunitjatjara, qui sont les propriétaires traditionnels de la région depuis plus de 20 000 ans. Ces peuples de chasseurs-cueilleurs semi-nomades furent dépossédés de leurs terres par les colons Britanniques à la fin du XIXème siècle, lorsque les Australiens commencèrent à explorer le centre du pays… Dès lors, le mode de vie traditionnel des Anangu sera totalement bouleversé : l’appartenance même d’Uluru aux peuples Aborigènes sera tout bonnement effacée… 

Après 3 mois d’expédition depuis Alice Springs à la tête d’une caravane de chameaux afghans, l’explorateur Anglais William Christie Gosse découvre l’inselberg d’Uluru en 1873. Il sera le premier Européen à « découvrir » le rock et à grimper à son sommet… Ainsi, le site d’Uluru sera renommé Ayers Rock le 19 juillet 1873  en hommage à Henry Ayers, alors Premier Ministre de South Australia (Australie Méridionale) au XIXème siècle. Le nom aborigène d’Uluru, qui n’a pas de signification particulière si ce n’est qu’il est usité comme nom de famille par des anciens chez les Anangu, sera alors abandonné…

 

Il faudra attendre l’expédition de Burke et Wills de 1903 (expédition des terres intérieures de l’île-continent du Sud au Nord) pour que le nom aborigène soit connu et exposé au grand public. Ce n’est qu’à la fin du XXème siècle qu’une politique de double dénomination sera officiellement adoptée dans le Northern Territory, consistant à accoler le nom traditionnel aborigène au nom anglais (Ayers Rock/Uluru). Justice est enfin faite le 6 novembre 2002 puisque l’ordre des noms est inversé ; la nouvelle dénomination officielle devient alors Uluru/Ayers Rock

Pourquoi Uluru/Ayers Rock est-il si important et sacré pour les Aborigènes Anangu?

Dans la culture des peuples Aborigènes d’Australie, le Temps du Rêve (Dreamtime) correspond à l’époque où les ancêtres des Premiers Hommes arpentèrent la planète pour y dessiner les reliefs, les cours d’eau, les rochers et toutes les choses qui nous entourent aujourd’hui. Dans la culture des Aborigènes Anangu, spécifique du centre de l’Australie, ce concept de Temps du Rêve est appelé Tjukurpa, en langage Pitjantjatjara. D’après le Tjukurpa, le monolithe d’Uluru ainsi que les formations de Kata Tjuta sont justement l’une des nombreuses traces laissées par les ancêtres des Premiers Hommes. Il s’agit donc de reliques « vivantes » qui revêtent un caractère particulièrement sacré pour ces peuples.

Ces traces constituent ainsi le patrimoine culturel et spirituel des Aborigènes, chaque individu Anangu descendant d’un ancêtre et possédant une connexion spirituelle avec certains sites particuliers… Les Aborigènes Anangu considèrent ainsi que les esprits de leurs ancêtres sont toujours présents dans les lieux qu’ils ont formé, comme Uluru ! Enfin il faut savoir que le Tjukurpa encadre plus largement la mythologie, l’Histoire de ce peuple, mais aussi les lois traditionnelles régissant la Société Anangu. Ainsi, les traces et les entailles que l’on retrouve dans la roche d’Uluru au niveau du Mutitjulu Waterhole seraient les vestiges d’un combat légendaire… Un terrible combat qui eut lieu durant le Dreamtime, entre Kuniya (la femelle python des rochers) et Liru (un serpent venimeux), marquant la fin du Temps du Rêve et le commencement de l’âge des Hommes !

Maintenant qu vous connaissez l’histoire de ce fameux rocher, quand partez-vous le découvrir de vos propres yeux?

Une Fête des pères mondiale

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La Fête des pères est fêtée dans le monde entier même si la date et les traditions qui accompagnent ce jour varient. Au Québec on le fête tous les 3èmes dimanches du mois de juin.

Faisons un petit tour d’horizon de cette fête célébrée un peu partout dans le monde.

La Fête des Pères en Allemagne
En Allemagne, la Fête des Pères se dit “Vatertag”. Elle est célébrait de manière très différente du Québec. Pour commencer, la date change. Et oui, en Allemagne, la Fête des Pères se fête le jour de l’ascension soit 40 jours après la Fête de Pâques. Dans certaines régions allemandes, on va plutôt parler du jour des hommes ou du jour des messieurs. La Fête devient alors respectivement la Männertag ou la Herrentag.

La particularité danoise
Contrairement à de nombreux pays qui font coïncider le calendrier pour que la Fête des Pères tombe un dimanche, le Danemark a fait un autre choix ! Les danois fêtent les papas chaque 5 juin de l’année. Cette date coïncide avec la fête de la Constitution. Double raison pour profiter d’un jour férié.

Une tradition Grecque récente
C’est grâce à Nicolas Spitalas, président de l’association des Pères divorcés (SYGAPA) et ses activistes, qu’on entrevoit une volonté de valoriser le rôle du père dans la société à partir de 2004. Leur slogan : “J’aime mon papa, égalité parentale” est devenu très populaire. Les militants réclamaient l’instauration d’une fête des Pères le troisième dimanche de juin. Grâce à leur combat, la Fête des Pères a été officialisée par le gouvernement en 2010 et a été ajoutée dans le calendrier.

Le débat Argentin
En Argentine, comme dans de très nombreux pays du monde, la Fête des Pères se célèbre officiellement le troisième dimanche du mois de juin. Mais la date fait un peu débat et il y a eu des tentatives pour déplacer cette date au 24 août ! La raison ? Une volonté farouche de rendre hommage à José de San Martin, considéré comme le Père de la Nation qui est devenu père un 24 août.

La Fête des Pères au Costa Rica
Au Costa Rica, le jour des papas tombe aussi le troisième dimanche de juin. Mais comme en Argentine, la date fait débat ! En effet, le Parti unité sociale-chrétienne souhaitait déplacer la fête au 19 mars : jour de la Saint Joseph pour rendre hommage au père adoptif de Jésus mais aussi pour rendre hommage à la capitale du Pays “San José”. Pour l’instant la date officielle n’a pas bougé.

Peu importe la date à laquelle cette fête est célébrée, nous souhaitons une très bonne fête à tous les papas!

Un voyage dans l’Histoire

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Notre directeur de circuit Marcel Cloutier nous invite à réfléchir sur un récent anniversaire international
qui a très peu capté l’attention de tout un chacun.

DEVOIR DE MÉMOIRE

Le 8 mai 2020 a marqué le 75e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie mettant fin en partie
à la Deuxième Guerre mondiale. Au Canada, cet événement important est passé quasi inaperçu, éclipsé
par la tristement funeste mais très présente pandémie de la COVID-19. Plusieurs ont tout de même eu
l’occasion de lire quelques articles au sujet de cet anniversaire dans les médias. D’autres ont pu
visionner l’émission spéciale sur TV5 décrivant cette commémoration diffusée de l’Arc de Triomphe, à
Paris, à laquelle participait le Président Macron. Ce pays a été durement touché par la guerre et il était
donc tout à fait normal qu’une telle cérémonie commémorant un événement d’une telle ampleur soit
retransmise. Dans une vie antérieure où j’étais attaché de défense à l’Ambassade du Canada en France,
j’ai eu l’occasion de participer à ce genre de cérémonies à Paris, en Normandie ou en Belgique. À
chacune d’elles, j’étais toujours étonné du témoignage souvent spontané mais très sincère des
populations locales évoquant leur gratitude envers les Alliés venus les délivrer de la tyrannie nazie
quelques décennies plus tôt. Combien de fois ai-je entendu les habitants d’une ville, d’un village, d’une
commune me dire : « Que serions-nous devenus si vous, les Alliés, n’étiez pas venus nous libérer? ».
Bien sûr, ici, au Québec ou au Canada, nous ne retrouvons pas ce même engouement, ce même
empressement envers ce que plusieurs qualifient de devoir de mémoire. Certains diront que c’est parce
que les grands conflits mondiaux du 20e siècle se sont déroulés à l’extérieur de nos frontières. Il y a de
quoi se réjouir, c’est certain, mais devrait-on pour autant oublier ces affrontements dévastateurs qui ont
marqué l’Histoire?

Au fait, pourquoi commémorer? Pourquoi se rappeler des actes qui se sont passés il y a si longtemps et
si loin de chez nous? Certains avancent qu’il serait temps de tourner la page et d’oublier ces tristes
anniversaires? Mais comme l’a dit Winston Churchill : « Oublier son passé, c’est se condamner à le
revivre une seconde fois ». Je souscris à cette citation. Je pense que dans le contexte mondial actuel
d’intolérance grandissante et d’inégalités croissantes, il est essentiel de regarder vers le passé afin
d’avancer et d’évoluer de façon positive. À mon sens, le devoir de mémoire fait partie de ces exigences
collectives visant à combattre et à rejeter l’oppression. Il ne s’agit pas ici de glorifier la guerre. Au
contraire! Il s’agit plutôt de se souvenir que la liberté dont nous jouissons tous aujourd’hui a été acquise
au prix de nombreux sacrifices humains. Cette liberté, il faut la chérir! Elle est précieuse, mais ô combien
fragile.

Lors d’un prochain voyage en Europe, je vous invite à visiter les plages du Débarquement en Normandie.
Vous sentirez alors le défi quasi surhumain qu’a constitué le Débarquement de juin 1944, cette
formidable opération qui a changé le cours de la Deuxième Guerre mondiale et qui a mené au monde
libre que nous connaissons aujourd’hui.
N’oublions jamais.

Marcel Cloutier

La fête des mères n’a pas de frontière

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Chaque année, les petits (et grands) enfants mettent leur créativité à l’épreuve pour créer le cadeau unique qui fera plaisir à leur maman. Mais d’où provient cette fête et quelles sont ses frontières ?

La plupart des pays ont coutume d’offrir des cadeaux ou des fleurs, des œillets rouges au Japon, en Chine, des grands Hortensia aux Etats-Unis ou encore des roses en France. Mais certains pays se démarquent avec des coutumes originales.

Au Mexique, les soirs des 9 et 10 mai, les enfants frappent aux portes et chantent au son des guitares.

En Haïti, les enfants accrochent des fleurs sur leurs vêtements, appelées « fleurs des mères». Elles ont une signification le rouge et le rose pour célébrer la Fête des mères. Noir, blanc ou mauve témoigne l’amour à une maman disparue.

En Arabie Saoudite, Liban ou encore la Syrie, la fête est célébrée à l’équinoxe de mars. La tradition provient de deux journalistes égyptiens, suite à une plainte d’une maman oubliée par ses enfants. Ils ont alors décidé de rendre hommages à toute les mamans en instaurant cette fête.

Au Brésil, le fête est célébrée en famille autour d’un repas traditionnel. Il est composé de churrascos et feijoada : grands barbecues, viande, riz et haricots noirs.

En Thaïlande, le 12 Août, on célèbre l’anniversaire de la Reine Sirikit, considérée comme la mère de tous. Lors de cette fête la reine et les mamans ont droit à des feux d’artifices, défilés, illuminations, gratuité des métros et des bouquets de jasmin.

En Australie, la tradition résulte d’une jeune fille qui offrait des cadeaux aux mamans sans ressources. Petit à petit, cette générosité, s’est étendue à l’ensemble du pays et est devenue une fête pour tout le pays.

En Éthiopie, la date n’est pas fixe et n’est pas déterminée à l’avance. Elle dépend directement de la fin de la période des pluies ! Les enfants reviennent des 4 coins du pays pour rendre visite à leur mère.

Comme vous l’aurez compris, la fête des mères n’a pas de frontière ! Chaque pays rend hommage aux mamans de différentes façons mais tous ont le même objectif, montrer son amour inconditionnel à la personne qui la mise au monde.

Bonne fête des mères à tous !

source : http://www.fleursetcouleurs.net/details-la+fete+des+meres+a+travers+le+monde-80.html

Notre directrice de Circuit Anne-Lise donne de son temps pour nos aînés !

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Martine a fait passer une interview à notre directrice de circuit Anne-Lise, qui nous raconte pourquoi et comment elle a décidé de venir en aide à nos aînés en donnant de son temps en étant volontaire pour travailler dans un CHSLD en ces temps de crise sanitaire.
Nous sommes fiers de te compter parmi notre équipe Anne-Lise, et nous te remercions pour ton dévouement.

Martine : – Raconte-moi un peu comment t’es venue l’idée de t’impliquer dans un CHSLD de la Rive Nord de Montréal dans cette période de crise?

Anne-Lise: – Depuis le début de ma retraite, je me disais que je voulais faire du bénévolat. J’ai toujours travaillé dans des milieux où j’étais en contact avec les gens. Je ne savais pas trop comment m’enligner. Lorsque la plateforme JeContribue à été mis sur pied, j’ai envoyé mon nom en disant que j’étais prête à donner du temps dans la région nord de Montréal. On m’a contacté à 3 reprises pour des postes dans des régions autres que le nord de la ville. Je ne voulais pas y aller question d’éviter le transport en commun. Finalement, le CIUSS du Nord m’a contacté en m’offrant 3 CHSLD du nord et ou l’hôpital Sacré-Coeur. J’ai choisi celui dans lequel mon père a travaillé comme médecin et aussi car c’est le plus proche de mon domicile.

Martine : – Est-ce que c’est ta première expérience de bénévolat?

Anne-Lise : – Non j’en ai fait beaucoup dans le monde du sport dans les Laurentides. J’aime vivre bien entourrée!

Martine : – Quels ont été les pré-requis avant de commencer ta 1ere journée? Est-ce que tu as été testée avant ton arrivée au centre?

Anne-Lise : – On m’a demandé si j’avais des symptômes et non, n’ai pas été testée. Ils gardent les tests, pour le moment, pour les gens symptômatiques.

Martine – Quelles sont tes principales tâches?

Anne-Lise : – Je veille au bon suivi de la désinfection des employés à l’entrée du CHSLD. Les employés doivent se désinfecter les mains, signer un régistre qui confirme qu’ils sont asymptômatiques, indiquer leur numéro d’employé et signer. Ils doivent à nouveau se désinfecter les mains après la signature et par la suite mettre un masque. Ceci se fait à la porte du CHSLD. Je n’ai aucun contact avec les patitents aux étages (dommage).

Martine : – Ton action bénévole apporte très certainement du réconfort à toute une équipe de travailleurs et assurément à tous les usagers. Que retires-tu personnellement de cette expérience?

Anne-Lise: – Je suis incapable de demeurer insensible à la situation. Je veux apporter quelque chose qui fera en sorte qu’on sortira de cette crise. Nos aînés ne méritent pas ce qui se passe et doivent avoir des gens pour les aider. Même si ce sont des gens en fin de vie, ils doivent partir dans la dignité.

Martine : – Ce sera important selon toi de continuer à offrir du temps une fois la crise passée?

Anne-Lise: – Oui j’aimerais beaucoup avoir l’opportunité d’être en contact directement avec les patients pour leur apporter un peu de soleil !

Martine : – Il y a sans doute plusieurs personnes qui voudraient faire une différence comme tu le fais mais qui ne possèdent pas de connaissances médicales? Que leur répondrais-tu?

Anne-Lise : – De ne pas hésiter, les besoins sont criants et les CHSLD cherchent des gens qui veulent donner du temps. Le bémol est que pour le moment, on cherche des gens qui veulent travailler 5 jours par semaine. Je pense que ceci en freine plusieurs.

Martine : – En terminant, pour les personnes intéressées à suivre ton exemple, quelles sont les démarches à faire? Par où commencer, qui contacter?

Anne-Lise : – De s’inscrire auprès de JeContribue (https://jecontribuecovid19.gouv.qc.ca/Inscription.aspx) ou de communiquer directement avec les ressources humaines du CIUSS de leur région.

Tout simplement merci Anne-Lise au nom de toute l’équipe de Passion Monde.

Comment créer des souvenirs mémorables en voyage?

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Notre directrice de circuit, Anne-Lise Leclerc, nous raconte sa façon de créer des souvenirs mémorables en voyage.
Bonne lecture…

Quoi de plus merveilleux que de partir à l’étranger et en plus accompagner un groupe de voyageurs qui
rêvent de ce voyage depuis plusieurs semaines et parfois plusieurs mois. En de début d’année 2020, j’ai eu le
privilège d’accompagner un groupe de 17 voyageurs pour deux semaines de safari au Kenya et en
Tanzanie. Un groupe merveilleux de différents milieux et avec différentes personnalités. Un groupe qui se
soude très rapidement et qui aime beaucoup découvrir, bien rire, bien boire et bien manger.
Nous visitons le Kenya dans 3 jeeps différentes avec un guide francophone par jeep. Afin de m’assurer
que tous profitent pleinement du Kenya et de l’expertise des guides, je dois m’assurer de faire une
rotation des voyageurs dans chacun des jeeps. Je ris bien, car 17 adultes ne comprennent pas tous le
principe de la rotation de la même façon. Je vous laisse imaginer tous les scénarios vécus. On visite
Nariobi, la réserve Nationale du Masai Mara, le lac Naivasha, le lac Nakuru et la Parc Amboseli. On y voit
beaucoup d’animaux; éléphants, zèbres, girafes, gnous, etc. Après 7 jours chauds et ensoleillés, nous nous retrouvons
sur des routes plus ou moins praticables à cause des pluies de janvier, qui sont anormales pour cette période de l’année.
On quitte le Kenya, le coeur gros de laisser nos supers guides et on entre donc en Tanzanie.
La frontière est facile d’accès, et on est prêts à vivre tous ensemble cette deuxième semaine.
3 nouvelles Jeeps se présentent à nous, avec un guide francophone par jeep. La rotation dans les jeeps continue tant
bien que mal. Tous se taquinent sur le sujet. On perd le fil de qui doit être assis dans quel jeep…bref pas
simple. Sous un soleil radieux et une température extraordinaire, on visite le Parc National de Manyara,
Karatu, le parc National de Serengeti, le cratère Ngorongoro, le parc Tarangire, lac Burunge. On voit de
très près un éléphant adolescent suivre un patriarche. Le jeune éléphant ne semble pas heureux, le patriarche cherche
une femelle. L’adolescent passe à côté de notre jeep dans lequel nous sommes tous immobiles. C’est gros un
éléphant, et ça semble encore plus gros quand c’est en course. Le bruit incroyable. On le gardera en
mémoire très longtemps.
Le dernier soir un cocktail s’organise sur le bord du lac Burunge. 5 voyageurs sont fatigués et restent au
lodge. Les 13 autres marchent un peu plus d’un kilomètre vers le bord du lac. Le ciel bleu que nous
avons eu pendant les 13 jours disparaît soudainement. Notre guide nous dit qu’on évitera la pluie. Le
ciel est gris, presque noir. On prend une consommation et soudainement la pluie se met à tomber. On
est tous trempés et on est à plus d’un kilomètre de marche du lodge. Il faut penser vite. Je vois un pick
up près du bord de l’eau. C’est la propriété du garçon qui prépare nos consommations. Sans tarder, je
demande aux voyageurs s’ils veulent entrer au lodge. Le moyen le plus rapide: on s’engouffre les 13
dans la boîte arrière du camion. La boîte est couverte. On est tassés comme des sardines, dans des
positions incongrues, que ce soit à genoux ou en petit bonhomme ou encore pratiquement
couché l’un par-dessus l’autre. On rit tellement! À l’arrivée au lodge on nous regarde sortir l’un derrière
l’autre de la boîte du camion. Les gens n’en reviennent pas; 13 personnes dans la boîte! Tous les
voyageurs en rigolent à n’en plus finir.
Il faut avoir réussi à tisser des liens bien serrés pour vivre une aventure de la sorte!
Je recommencerais sans hésitation.

Anne-Lise Leclerc

Un imprévu qui s’est transformé en une très belle histoire

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Notre directeur de circuit, Marcel Cloutier, nous fait voyager avec son histoire rocambolesque survenue lors de son accompagnement en Inde du Nord.
Bonne lecture…

Plusieurs d’entre nous détestons la routine et privilégions les changements. Je suis un de ceux-là. Cela dit, un des rares moments pendant lesquels je ne souhaite aucun imprévu, c’est bien lorsque j’assume les tâches de directeur de circuit. Unanimement, je crois que mes collègues et moi aspirons tous à un accompagnement sans pépin, sans mésaventure et sans anicroche.

À l’automne 2017, j’ai effectué un accompagnement de 24 jours en Inde du Nord. J’avais un très bon groupe et un excellent guide; une belle chimie s’était installée. Toutes les activités au programme se déroulaient comme prévu. La météo était très clémente. Nous avions même eu la chance d’apercevoir un tigre pendant le safari au Parc de Ranthambore. Tout se passait selon le plan. Rien ne pouvait briser cette cohésion quasi parfaite.

Au jour 13, Passion Monde à Montréal m’informe qu’un vol intérieur, devant nous transporter de Khajuraho vers Varanasi au jour 20, est compromis. L’aéroport local fermera pendant trois jours empêchant tous départs et arrivées. Passion Monde me signale cependant qu’ils étudient avec le réceptif local les alternatives au vol. Je suis rassuré, mais tout de même inquiet. Tout allait si bien!

Au fur et à mesure que les jours passent, toujours pas d’alternatives viables en vue. L’aéroport étant également fermé la veille et le lendemain de notre déplacement prévu, nous ne pouvons modifier le programme au point d’attendre sa réouverture ou encore de devancer notre départ. Il faut donc choisir un autre mode de transport. Le train est considéré, mais s’avère impraticable. Nous sommes trop loin des circuits possibles. Il faudrait quasiment retourner à Delhi par une série de trains locaux avant de poursuivre notre route vers le sud-est. Il y a l’autobus. Par contre, il n’y a pas de routes goudronnées, praticables et empruntées par les autobus dans cette région du pays. Il n’y a, non plus, ni installations sanitaires ni restaurants pouvant accueillir autobus et passagers. De plus, l’autobus que nous utilisons depuis le début du circuit doit nous quitter immédiatement après notre départ de Khajuraho et n’est donc plus disponible. Il faut préciser qu’en Inde, Passion Monde loue des autobus de grand luxe style Mercedes, Volvo, etc., pour offrir un confort adéquat à ses clients. L’état des routes est souvent mauvais et l’utilisation d’autobus locaux, tels ceux du fabricant Tata, sur de longues distances rend tous voyages éprouvants. Que faire?

Finalement, Passion Monde m’informe un peu plus de 48 heures avant cette journée fatidique que toutes les options ont été étudiées attentivement et que, tout compte fait, le trajet se fera en autobus, de style Tata par surcroît! Oh là là! Il faut maintenant annoncer aux clients que le déplacement en vol d’une durée d’à peine une heure sera remplacé par un trajet d’autobus d’une douzaine d’heures. Bon, je me résigne et j’explique la situation. De plus, je remets une lettre à chacun des clients dans laquelle Passion Monde mentionne que ce contretemps est hors de son contrôle tout en indiquant qu’un remboursement équivalent à cette portion du transport aérien sera envoyé sur-le-champs à chacun des passagers. Tous ont bien compris. Cette dure étape maintenant passée, il faut bien sûr essayer de rendre ce trajet des plus agréables. Douze heures non prévues en Tata, il faut s’y préparer! Giri, mon sympathique guide, et moi nous mettons à la tâche pour planifier ce trajet en y insérant quelques surprises.

La matin du Jour 20 venu, nous montons dans ce fameux autobus. Quel contraste! Les sièges sont nettement moins confortables et, pour une raison quelconque, ils sont très hauts du sol empêchant les personnes de petite taille d’avoir les pieds qui reposent sur le plancher. Assez incommodant! Giri et moi nous mettons à fabriquer des repose-pieds avec de vieilles boîtes de boissons gazeuses pour remédier à cet inconfort. C’est bruyant aussi. Mais bon, la climatisation fonctionne. Important car il fait chaud dehors. La route est très mauvaise. Le chauffeur doit contourner les innombrables nids-de-poule si bien qu’il n’arrive pas à rouler à plus de 40 km/h. Les nombreux motocyclistes que nous rencontrons sont tous très surpris de voir un autobus circuler dans ce coin de pays. Notre chauffeur nous informe que les habitants des environs ont peu l’habitude de voir des touristes. Pour certains, c’est la première fois. Qu’à cela ne tienne, nous sommes étonnés par le paysage pittoresque et complètement inconnu qui s’offre à nous. Nous sommes certes confrontés à la dureté de la vie des habitants, mais nous ne pouvons qu’être admiratifs devant la sérénité qui se dégage des gens, ajoutée à l’élégance du mouvement des saris colorés et jumelée aux sourires contagieux de tout un chacun. Nous sommes vraiment en dehors des sentiers battus.

Vient, bien sûr, le temps de la pause technique. Aucune station service à des kilomètres à la ronde, aucun restaurant à l’horizon, il faut se résigner! Par ici une série de buissons : les femmes à gauche, les hommes à droite! Et on continue…

Régulièrement, nous nous arrêtons pour prendre des photos et se dégourdir les jambes. À chaque occasion, les habitants viennent nous voir. Comme notre chauffeur nous l’a si bien décrit, beaucoup de locaux n’ont jamais eu de contacts avec des touristes. Nous sommes des objets de grande curiosité pour eux.

Puis vient le temps du dîner. Notre chauffeur nous propose un magnifique endroit sur le bord du chemin avec un gros arbre sous lequel nous pourrons pique-niquer. En effet, pas de restos dans le coin. De notre hôtel de la veille, j’avais fait préparer de superbes boîtes repas que Giri et moi distribuons à chacun de nos convives. En surplus, nous avons débouché quelques bouteilles de vin, question de rendre le moment choisi des plus agréables. Il n’en fallait pas plus pour créer une ambiance festive. Ce qui se présentait pour certains comme un vulgaire et banal repas s’est transformé en un festin champêtre en plein coeur de l’Inde, loin des circuits habituels. Bien sûr, les habitants du coin, peu habitués à ce genre d’événements, sont venus nous saluer. Ils étaient hyper accueillants, bien entendu curieux et nullement intimidés par notre présence. Quelques-uns baragouinaient un peu l’anglais et voulaient en connaître plus sur nous. Il va sans dire que nous avons fait de très très belles rencontres. Il a tout de même fallu se résigner à repartir; quelques-uns n’en finissaient plus de prendre photos et d’échanger des sourires et poignées de main. Des moments magiques!

Cette bonne humeur s’est prolongée tout l’après-midi dans l’autobus où nous avons entonné de nombreuses chansons à répondre et plusieurs autres ritournelles du répertoire québécois agrémentées de quelques pièces de folklore indien, courtoisie de notre guide Giri. Ce long trajet a été loin d’être désagréable comme plusieurs l’appréhendaient.

Le plus beau compliment m’est venu d’un client qui a écrit dans son sondage que cette journée avait été une des plus réussies du voyage. Un autre a suggéré à Passion Monde d’incorporer ce trajet au programme à l’avenir. Oui, ç’a été une longue journée, un peu fatigante il va sans dire, mais drôlement valorisante et culturellement très enrichissante. Comme quoi la routine fait souvent place à de merveilleux imprévus.

Bonne route,

Namasté!

Marcel Cloutier

Mon premier accompagnement

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Ayant passé ma vie professionnelle au service des gens et étant une passionnée de voyages, il m’a semblé tout naturel de devenir une directrice de circuit pour Passion Monde. Lorsqu’on m’a proposé de partir en Afrique du Sud, j’ai tout de suite accepté car j’étais tombée en amour avec ce pays et ses habitants lors d’un voyage personnel l’année précédente. J’étais fébrile à l’idée d’amener mon premier groupe faire la visite du Cap, les vignobles, les sites historiques ainsi que les safaris, mais j’étais très excitée de leur faire découvrir toutes ces richesses. Mon groupe était fantastique, j’avais tellement hâte avant chaque activité de voir et d’entendre leurs réactions qu’il m’était parfois difficile de garder les surprises. Je n’oublierai jamais la réaction d’une voyageuse voyant un éléphant surgir derrière notre Jeep lors d’un safari, son expression valait tous les efforts déployés pour assurer ce moment wow!!!
Un autre moment fort me venant à l’esprit, a été celui d’aller prendre un apéro surprise en pleine savane en regardant des girafes au loin, pas mal non plus. J’ai eu la chance d’avoir plusieurs moments émouvants tels que la célébration d’un anniversaire où tous les employés et clients du restaurant ont chanté un bon anniversaire à la fêtée. Un geste spontané et généreux. Comment ne pas tomber en amour avec ses gens soucieux de nous imprégner de leur culture. Partout, on sentait le désir de nous faire plaisir et que nous étions les bienvenus dans leur pays. Le plaisir d’être directrice de circuit vient de la possibilité de partager la culture, l’histoire, faire dès rencontres, et observer la beauté des paysages. Bien que nous soyons en pause, permettez-moi de rêver à mon prochain voyage avec mon prochain groupe. Ce n’est qu’une pause et au plaisir de vous voir bientôt !!!
Josée Brunet