À l’origine, l’enseignement bouddhiste interdisait l’idolâtrie d’images représentant Bouddha. Mais cette interdiction fût tranquillement contournée par la proposition aux fidèles d’images impersonnelles qui inciterait à la méditation. Comme aucun portrait de Bouddha n’existait avant ce jour, les artistes ont été obligé d’imaginer des postures en se basant sur les textes anciens. Des caractéristiques ont été fixées et imposées par la suite. Trois postures principales sont maintenant utilisées surtout pour les statues.
Source: ARZTSAMUI
- La position assise, genoux repliés et croisés dite «position du lotus». Certaines variantes existent dans la position européenne ou en «demi-lotus». La position des mains est variable selon le texte choisi par l’artiste. La plus répandue est la main gauche déposé devant lui, la paume vers le ciel. La main droit étendue devant pour toucher le sol. La position assise représente Bouddha résistant aux attaques de Marâ, la personnification du mal. Marâ ne parviendra pas à interrompre la méditation de Bouddha, mais il le niera. C’est par la suite que Bouddha atteindra l’illumination, ce qui explique son sourire. En touchant le sol avec ses doigts, il prend la terre pour témoin de ce moment.
- La position debout avec les pieds joints ou en marchant. L’explication est qu’après avoir été faire ses dévotions il est retourné à l’endroit où il avait atteint l’illumination, sous le grand arbre Bodhi. Durant 7 jours et nuits, il pratiqua la méditation en marchant.